(par Essun De Serrure (mail))


Bon commençons par le commencement, bien que je trouve l'idée de commencer une histoire par la fin intéressante, je suis actuellement devant une feuille de parchemin magique qui écrit instantanément tout ce que je dis ! Mais il n'y a que ce que je dis qui parait sur la feuille et je trouve ça assez dommage vu que si tout se que tout le monde disait dans les environs apparaissait on pourrait les utiliser pour garder en mémoire des choses intéressantes comme les réunions du conseil de Kenderfoule et ensuite les dupliquer par magie et les envoyer instantanément, toujours par magie, à tous les Kenders dans le monde pour les prévenir si on a retrouvé oncle Epinglette ou si Fizbang vient passer ses vacances à Kenderfoule ou si Aïe ! Oui je commence.

Suite de la Grande Aventure du petit Zorglub Pas-de-Pied dans sa quête pour retrouver son père que sa mère croit être un Elfe mais qui est peut-être un Humain ou alors, qui sait, peut-être un démon venu des Abysses. En fait on ne sait pas encore mais Aïe ! Quoi !? D'accord je commence. Vraiment impatient cet imbécile. Moi !? J'ais juste dis rutilant ce quartier d'huile. Et au fait je viens de me rendre compte que ce que je disais apparaissait dans différentes couleurs selon le ton de ma voix. Je me demande si j'arriverais à faire des couleurs.

J'étais donc près d'un feu de camp entrain de me dire que si les Elfes m'avaient envoyé là c'était peut-être pour m'aider à retrouver mon père. Vraiment gentil ces Elfes, il faudrait que je retourne leur dire bonjour je suis sur que ça leur plairait. En relevant la tête je me suis rendu compte qu'il y avait des Humains près du feu. Et, devinez quoi, ils se sont immédiatement jeté sur moi pour me serrer les mains et me les accrocher ensemble avec un bout de corde (sûrement une coutume). Ensuite ils ont vidé mes sacoches en criant des « ma bourse. Oh le voleur ! » . C'était vraiment des gens charmant. D'abord ils m'avaient séré la main (avec de la corde peut-être mais c'est l'intention qui compte), ensuite ils m'avaient aidé à faire de la place dans mes sacoches (car « si tu vide quelque chose c'est pour pouvoir le remplir »), et ils m'ont mis dans une jolie maison avec des barreaux pour que l'on puisse me protéger. Je pense qu'Epumpe De Marbrure a tord de dire que les Humains sont malpolis : ces Humains m'avaient même déjà rempli à nouveau mes sacoches avec leur propre effet personnelle.

Je commençais à m'ennuyer (ils m'avaient dit que l'on partait dans une heure (c'est long une heure dans une chambre de protection pour Kender (comme j'avais décidé d'appeler cette chambre à barreaux))) et cherchais donc un moyen de passer le temps. Je finis par décider d'aller faire un tour dans le campement de fortune où l'on m'avait emmené (là où se trouvait la maison à barreaux, quelque part dans un bois). Je m'approchai donc des gens chargés de me protéger qui attendaient devant la porte de ma chambre et leur demandai poliment la permission de sortir. Ils ont d'abord refusé mais, bizarrement, dès que je leur ai dit que je m'ennuyais dans ma chambre ils m'ont ouvert la porte et m’ont demandé de sortir comme si c'était la fin du monde (ils devaient vraiment se soucier de mon confort pour réagir au fait que je m'ennuie aussi rapidement).

Je repérai rapidement les endroits les plus intéressants (un terrain d'entraînement, deux mages entrain de discuter et une sorte d'auberge) et décidai de les visiter dans l'ordre, je ne savais pas encore dans quel ordre mais j'étais sur d'être capables d'en trouver un. Je décidai finalement, après une profonde réflexion, que les mages étaient les plus intéressants et je m'en approchai donc. Je fis bien vite demi-tour quand j'us remarqué qu'ils se disputaient (car il n'y a rien au monde de plus déprimant dans le monde que des gens qui se disputent) et repartis vers l'étape suivante (le terrain d'entraînement) armé d'une magnifique dague en argent couverte de symboles bizarres (qu'un des deux mage avait du laisser tomber et que j'avais récupérée pour que personne ne lui vole).

Une fois arrivé au lieu dit j'engageai la conversation avec l'une des personnes qui ne s'entraînait pas (un Humain avec tellement de médailles sur ses vêtements que ça devait l'entraîner au fond quand il se baignait) qui me dit avant même que je puisse lui sérer la main : « Hors de mon chemin voleur ». Ne me vexant pas (car les Humains de la région étant si gentil, celui-ci utilisait sûrement ce terme affectueusement) et, comprenant qu'il voulait en fait faire un concours d'insulte, mon jeu préféré, je lui fit l'honneur de relever le défi. S'il est vrai que « voleur » reste un terme très insultant je pensai pouvoir trouver mieux et il ne me fallut d'ailleurs que quelques secondes pour le faire. Je ne me rappelle pas toutes les insultes que j'ai égrenées durant les quinze minutes qui ont suivi mais je me souviens de quelques-unes :

« Hybride de pieuvre naine luminescente, reste de repas de Nains des Ravins, mille-pattes unijambiste, perroquet muet, voix aussi mélodieuse que le cri strident d'une panthère quand quelqu'un lui marche dessus, visage ressemblant à une soupe au grumeau, la grâce d'une femelle dragon en chemise de nuit qui essaie de voler un soir de grand vent, l'odeur d'un bout de parchemin mâchonné longuement par un Nain des Ravins. »

Finissant par reconnaître sa défaite il voulut me prendre dans ses bras mais, comme le départ était prévu pour bientôt et que je n'avais pas encore eu le temps de visiter l'auberge, je du décliner son offre. Je partis pour l'auberge en sifflant joyeusement une des peu nombreuses musiques de ma connaissance. Je ne devais malheureusement jamais l'atteindre car, avant même que je puisse faire trois pas, des Humains m'on attrapé par les aisselles et m'on reconduit jusqu'à ma chambre. Je crus d'abord que ces Humains étaient plus mauvais que je ne l'avais pensé mais j'ais rapidement compris qu'ils s'étaient sûrement simplement inquiété pour moi. Une fois re-confortablement installé (et le contenu de mes sacoches admiré) je me mis à questionner mes protecteurs qui attendaient devant ma porte. Ils ne répondirent pas à la plupart de mes questions mais quand je leur demandai où on allait il m'ont répondu qu'ils allaient à Sanxion et que j'allais à la Mort et que si je n'y était pas déjà c'était parce que quelqu'un à Sanxion voulait me parler avant. Je m'enthousiasmais en disant que je n'étais jamais aller à Lamord mais que j'avais hâte d'y être.

On reprit finalement la route pour rejoindre un autre « relais » (probablement un endroit comme celui là) mais les Humains stoppèrent rapidement la marche et prétextèrent auprès d'un de leur supérieures que « l'autre idiot » (je me demande qui c'est) les avaient tellement fatigué qu'ils n'en pouvaient déjà plus. Ils fut décidé de faire un arrêt à la ville la plus proche : Palanthas. On me remit (comme au premier voyage (même si j'avais oublié de vous en parler)) dans une charrette tiré par deux chevaux à côté d'un Homme (du moins je suppose) enveloppé de bandelette et dégageant une odeur assez épouvantables. Ayant décidé d'aller faire un tour en ville malgré les nombreuses protestations des Humains (qui craignaient probablement pour ma sécurité) je partis discrètement dès que je le pus. Je croisai quelques Humains du groupe en chemin mais je les rassurais aussitôt en leur disant que je savais me débrouiller et que personne me voulant du mal ne me rattraperais jamais ce qui n'eu pas vraiment l'air de les calmer : ils paraissaient encore plus près à me poursuivre qu'avant.

En me baladant en ville je croisai mon ami EhUne Laraclure qui discutait avec Verra Rose-Grappe. Quelques gifles plus tard Verra disparut et EhUne resta là en se demandant s'il allait essayer d'entrer dans la tour de Dalamar ou s'il allait faire autre chose. Cette ville ayant sûrement des choses plus intéressantes que mon cher coussin je me remis en route à travers les rues de la ville. Je fis un autre jeu d'insulte avec un Nain dans un bar qui, même s'il se montra plus doué que l'Humain que j'avais déjà affronté, perdit tout de même. Bon perdant il m'offrit un séjour dans la prison de la ville. M'en lassant rapidement je décidai d'aller rechercher mon père dans les rues de la ville. Plusieurs heures plus tard j'attendais qu'un médecin vienne m'ausculter tout en écoutant les rumeurs et les raisons pour lesquelles ces gens étaient ici. Deux rumeurs parlant de Kenders retinrent mon attention. La première parlait d'un Kender qui depuis des heures parcourait la ville en appelant « Papa » tout les humains qu'il voyait et la deuxième disait qu'on avait vu un Kender réussir à pénétrer par magie la tour de Dalamar et qu'un énorme « Oups ! » avait retenti peu après. Pour certaines de ces personnes cela annonçait la fin du monde.

Ce fut enfin mon tour de me faire ausculter et le médecin diagnostiqua une « extinction de voix » probablement provoquée par « le fait de répéter sans cesse les même termes ». Etant incapable de parler je saluai le médecin d'un geste et reparti. Je me mis rapidement à la recherche du groupe d'Humain avec qui j'étais parvenu jusqu'ici pour me remettre en route (tout en étant persuadé que quelqu'un avez probablement volé ma voix). Les Humains furent surpris de me revoir et ne manifestèrent leur joie que lorsqu'ils se rendirent compte que je ne parvenais plus à parler, probablement une coutume. Une fois ma voix retrouvée (probablement grâce à l'intervention de Fizbang) je me mis à demander à ces Hommes qui avaient été si gentils s'ils connaissaient mon père. L'un d'entre eux me dit en riant que si c'était un Humain on devrait lui couper les jambes pour ce crime et, quand je fis remarquer que ça le ramènerait à la taille d'un Nain, l'Humain se mit à rire de plus belle en disant que ce serait alors sûrement un Nain des Ravins.

Acceptant le compliment je me remis en route avec mes amis. Nous finîmes par arriver à Sanxion où ils m'amenèrent devant un dragon noir qui me dit : « raconte ton histoire pour qu'elle soit transmise à tes amis ainsi que ce message : pour venger la mort du dragon rouge que l'un des tiens a tué j'exterminerait ta pitoyable race ». Maintenant il va me gober tout rond. Je vais peut-être utiliser un des trucs d'Essun.


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